Giovanni Segantini, le culte de la montagne

Giovanni Segantini, le culte de la montagne

Après une formation artistique à l’académie de Brera à Milan et quelques années d’activité en Lombardie, Segantini décide de se retirer à la montagne, dans les Grisons, d’abord à Savognin, puis à Maloja, pour réaliser une série de paysages méditatifs, dans lesquels il cherche à révéler l’essence de la condition humaine. Le musée qui abrite son triptyque «Devenir – Être – Disparaître» à St-Moritz est tout à la fois un « temple de la nature » et un mausolée à la mémoire du peintre. La forme en rotonde de l’édifice évoque aussi le panorama spectaculaire de l’Engadine que Segantini avait prévu de présenter dans le cadre de l’Exposition universelle de Paris 1900.